Hébergement permanent pour personnes âgées dépendantes
A la fois lieu de soins (pôle sanitaire) et lieu de vie (pôle médico-social), le centre hospitalier de la presqu’île propose 110 places en hébergement permanent aux personnes âgées dépendantes ou en perte d’autonomie nécessitant un accompagnement et des soins de qualité. L’établissement propose également 8 places en Accueil de jour.
A l’horizon 2016 et aux termes d’importants travaux d’agrandissement et de réaménagement, le pôle médico-social du centre hospitalier comptera
–150 places d’hébergement permanent avec
des unités de vie de 14 à 20 chambres
trois unités type UHR (Unité d’hébergement renforcée)
En France, le nombre de places en unité spécifique Alzheimer croît de façon régulière mais lente (34 000 lits en 2008) alors que près de 850 000 personnes sont aujourd’hui concernées. Malades et familles se tournent donc vers des structures classiques n’offrant pas la prise en charge spécifique si importante dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Outre l’Accueil de jour, le nouveau centre hospitalier proposera plusieurs niveaux de prise en charge des résidents malades, en fonction des symptômes et de leur évolution.
L’Accueil de jour est dédié aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade modéré de désorientation cognitive. A la différence des Pasa (destinés aux résidents), cet espace indépendant (entrée différente du centre hospitalier) prend en charge, un à deux jours par semaine, des personnes qui vivent encore chez elles ou dans leur famille.
Activités stimulantes et sorties maintiennent leur socialisation et peuvent être menées avec les résidents. Cette prise en charge qui soulage les aidants offre une transition douce entre la maison et l’entrée en institution.
Le centre hospitalier disposera à terme de petites unités avec des places labellisées « UHR » destinées aux résidents atteints de la maladie d’Alzheimer et souffrant de troubles sévères du comportement. A la fois lieux de vie, de soins et d’activités à visée thérapeutique et sociale, ces unités ont une capacité limitée (12 à 14 places). Cela autorise ainsi un accompagnement personnalisé autour du rythme (y compris la nuit) et des habitudes de vie de la personne. Les professionnels de ces unités sont spécialement formés. L’attention portée aux résidents, souvent en proie à l’errance, est facilitée par une conception architecturale qui évite le sentiment d’enfermement. Malgré la recherche de sécurité, le caractère accueillant de la structure et la liberté de circulation sont préservés.
Le plan national Alzheimer prévoit la création d’espaces d’activités réservés aux résidents présentant des troubles modérés dus à la maladie d’Alzheimer ou apparentée. Ces personnes sont ainsi séparées des autres résidents pendant la journée pour profiter d’activités thérapeutiques et sociales spécifiques. L’avantage est double. Cette séparation paraît bénéfique aux résidents souvent perturbés par les symptômes déroutants que présentent certains malades d’Alzheimer. D’autre part, les locaux Pasa sont aménagés pour permettre une surveillance constante et une liberté de mouvement. Le retour des malades dans leur chambre, auprès des autres résidents, est prévu à la fin de la journée. La prise en charge en Pasa est évolutive : elle est fonction d’une évaluation constante des symptômes qui justifie ainsi l’entrée ou la sortie du Pasa.
Les hôpitaux locaux sont des héritiers des hôpitaux ruraux créés par ordonnance en 1958. Depuis la réforme hospitalière de1991, les hôpitaux locaux sont des établissements publics de santé, à la croisée du sanitaire (services de soin de suite et de réadaptation) et du médico-social (hébergement permanent des personnes âgées dépendantes).
La loi HPST (Hôpital Patients Santé territoire) de 2009 a simplifié les catégories d’établissements, faisant disparaître du code de la santé publique la catégorie juridique « hôpital local ».
Les anciens hôpitaux locaux peuvent, dans le nouveau paysage qui se dessine, constituer un outil précieux là où ils existent, pour maintenir et consolider une offre de santé de proximité.
Pour autant leur histoire comme leur dimension leur ont conféré une physionomie particulière qui les différencie de la majorité des centres hospitaliers. La Communauté hospitalière de territoire (CHT) dont la presqu’île de Crozon est membre permet un travail en réseau dans un objectif de complémentarité et d’offre de soins au plus des besoins de santé du territoire.
... un pôle sanitaire avec
– 30 lits de médecine et de soins de suite et de réadaptation – un pôle de fonctions externes avec service de radiologie intégré et, prochainement, un bureau de consultation avancée pour des spécialités non pourvues en presqu’île...
[1] Ce mode d’accueil pour personnes âgées extérieures à l’institution favorisent leur aintien à domicile en soulageant la famille de façon ponctuelle (en cas de travaux, déplacements, hospitalisation...
Post-scriptum
Centre hospitalier de la presqu’île de Crozon
4 rue Théodore Botrel (centre-ville de Crozon)
Tél. : 02 98 26 28 00
De nombreuses personnes âgées souhaitent rester chez elles le plus longtemps possible malgré une perte progressive d’autonomie. Un défi à relever au quotidien pour les familles.
Retrouvez ici les associations qui proposent aux seniors et retraités vivant à Crozon des activités récréatives, sorties et autres rencontres conviviales.