La cuisine centrale fournit les repas des cantines des écoles publiques
et Diwan de Crozon ainsi que celle du centre de loisirs. Avec une moyenne
de 300 repas préparés chaque jour, la cuisine centrale régale les papilles
de nos enfants et garantit une sécurité alimentaire sans faille.
Un équipement à la pointe...
Avec les travaux réalisés en 2010 pour obtenir l’agrément « cuisine centrale »,
la municipalité a doté la commune d’un outil performant et garant d’un service
en phase avec une politique sanitaire en constante évolution.
Une fois préparés à la cuisine centrale, les repas sont servis sur place aux élèves
des écoles Jean-Jaurès et Laennec et portés aux cantines satellites de la commune : écoles, centre de loisirs.
Plan de maîtrise sanitaire, « Pack Hygiène », HACCP [1], GBPH [1], etc. : tous ces termes parfois barbares montrent combien la cuisine centrale de Crozon comme toute structure de restauration collective est soumise à une réglementation drastique.
Qu’il s’agisse des denrées (provenance, conservation) ou des pratiques
(contrôle des températures, plan de nettoyage, désinfection, traçabilité),
chaque étape de préparation et livraison des repas passe au crible d’une sécurité sanitaire stricte.
... et une équipe au top !
Formés pour la plupart à la préparation des repas, les agents des cantines
sont également qualifiés pour accompagner et encadrer les enfants (surveillance, service) et les éduquer à la découverte et au plaisir du goût.
Une commission extracommunale « Cantines » se réunit 3 à 4 fois par an. Son rôle est d’émettre des avis et/ou des propositions pour tout ce qui touche au fonctionnement de la cantine. Parmi les membres de cette commission : Claudia Charbonnel Pieczak, diététicienne-nutritionniste à Crozon ainsi que 2 représentants des parents d’élève.
Au menu : du bon, du beau, du bio !
Les menus sont élaborés avec soin, alliant équilibre et goûts !
« Travailler pour et avec les enfants, c’est un bonheur ! Du bruit, du mouvement... la vie ! Concevoir et leur préparer des repas, c’est un sacré challenge car il faut trouver le bon compromis entre des menus équilibrés et leurs goûts : on leur fait des choses simples et « maison », pas trop sophistiqués. Si l’alimentation doit être qualitativement saine, nous estimons important que les enfants puissent avaler quelque chose de « nourrissant » et qui leur plaise. C’est assez évident mais capital au quotidien. Finie la cantine »pain-ketchup« et »pâtes-pomme de terre" : notre métier a changé.
L’équipe des cantines est soudée, on aime ce qu’on fait. On a de la place et les équipements qu’il faut : si on gagne en temps et en efficacité, c’est surtout de récupérer des assiettes vides qui nous comble le plus."
" Participer à la commission cantine avec des parents et les cuisinières permet de partager points de vue et attentes. Des ajustements sont régulièrement apportés aux menus pour être en phase avec une réglementation en constante évolution et qui, malheureusement, ne prend pas toujours en compte la dimension de plaisir liée au temps du repas. Nous avons dû aller vers quelques préparations moins « sympas » pour les enfants : remplacer la charcuterie par des crudités, diminuer les protéines panées, etc. Après une phase d’observation, nous avons réajusté car, au final, il faut que les enfants mangent !
L’apprentissage du goût se fait sur la durée, il faut du temps pour apprécier certaines saveurs. Ce temps doit être pris à la cantine mais aussi... à la maison ! Ouverture et curiosité sont à privilégier, il ne faut pas créer de tension ni culpabiliser. Pour bien grandir, il faut manger de tout : le secret de l’équilibre, c’est la diversité ! "