Vous avez repéré un nid ? Surtout, n’agissez pas seul ! Signalez-le auprès des autorités compétentes qui, outre d’identifier l’insecte, vous indiqueront la marche à suivre. Même combat pour les chenilles processionnaires : à signaler pour une lutte efficace contre un nuisible pour les arbres et pour l’Homme !
Frelon asiatique ou commun ? Guêpes ? Abeilles ? Qui est dans le nid ? Comment agir ?
Une nouvelle espèce invasive de frelon, dite « asiatique », a fait son apparition ces dernières années dans le Finistère. Le frelon asiatique est un redoutable prédateur pour les abeilles. Détruisant les ruches, le frelon présente un risque pour l’apiculture et la pollinisation. Il présente également un risque pour la santé publique puisque la piqûre du frelon asiatique peut être mortelle.
Il est donc important de lutter contre sa prolifération et de détruire les nids.
Vous avez repéré un nid ? Surtout, n’agissez pas seul ! Signalez-le auprès des autorités compétentes qui, outre d’identifier l’insecte, vous indiqueront la marche à suivre.
Suspicion de frelon asiatique ? >> Contactez les référents sur le territoire, à savoir Didier Cadiou, responsable des espaces naturels à la mairie de Crozon (02 98 27 10 28) ou Ségolène Guéguen, chargée de mission Natura 2000 à la Communauté de communes (02 98 27 24 76).
Une fois sur place, ils constateront s’ils s’agit d’un nid de frelons asiatiques, frelons communs, guêpes ou abeilles.
Fiche info frelon asiatique (FDGDON Finistère)
Si la présence de frelons asiatiques est avérée, une entreprise agréée interviendra pour détruire le nid >> la collectivité prendra en charge les frais en lien avec la FNGDON, réseau de lutte et de surveillance (Fédérations départementales des groupements de défense contre les organismes nuisibles/Groupements de défense sanitaire apicole de Bretagne)
S’il s’agit d’un nid de frelons communs ou de guêpes >> la destruction du nid est à votre charge. Une liste de professionnels est disponible en mairie.
S’il s’agit d’un nid d’abeilles >> enlèvement par des apiculteurs agréés. Pour Crozon, vous pouvez contacter André Thomas (02 98 26 13 76/06 83 00 59 18), Raymond Seznec (02 98 27 21 35), André Kernéis (02 98 27 31 13) ou Jean-François Daniellou (02 98 27 91 93/06 08 73 61 59).
Multiplication des colonies de frelons asiatiques sur la Presqu’île : les précautions à prendre
Avec la multiplication des colonies sur la Presqu’île (54 nids détruits en 2015, 322 en 2016, 160 en 2017, 216 en 2018 et 217 en 2019), nous notons également la recrudescence du nombre d’attaques de frelons asiatiques dans le Finistère. Cet insecte n’est pas naturellement agressif, il est possible de l’observer sans risque lors du butinage. Mais, attention, une approche soudaine du nid ainsi que des vibrations vont très vite mettre la colonie en alerte. Les insectes se sentant menacés vont attaquer leur cible très rapidement et celle-ci risquera alors de multiples piqûres.
La plupart des incidents ont lieu lors de travaux de jardinage ou de taille de haies. C’est pourquoi nous vous conseillons les consignes suivantes :
Effectuer une reconnaissance préalable avant tous les travaux de taille de haie ou de débroussaillage pour détecter d’éventuels vols réguliers de frelons asiatiques
En cas de découverte d’un nid, ne pas tenter de le détruire seul.
En cas de piqûre(s), s’éloigner très rapidement du lieu de l’attaque et stopper toute activité
Etre attentif à une éventuelle réaction allergique. Appeler le 18 (ou le 112) en cas de signes de réactions allergiques
Au-delà de 2 piqûres, ne pas hésiter à consulter rapidement un médecin, notamment pour les personnes de santé fragiles
Attention, les nids peuvent se situer n’importe où. De nombreux cas ont été traités dans des arbustes à faible hauteur, des ronciers, des haies ainsi que dans des regards enterrés eau/télécom ou des armoires de compteurs électriques.
Lutte contre la chenille processionnaire du pin
Depuis les années 1970, on assiste à une forte expansion de la chenille processionnaire du pin de l’ordre de 4 km/an, liée vraisemblablement au réchauffement climatique.
Ces chenilles se nourrissent des aiguilles des pins entraînant une défoliation de l’arbre, puis son dépérissement en cas d’attaques sévères.
Elles causent également de graves problèmes de santé publique dus à l’urtication. Les chenilles, à la moindre agression, libèrent des milliers de soies urticantes qui peuvent provoquer des réactions allergiques, des démangeaisons et des œdèmes chez l’Homme. Le risque d’urtication est aussi important pour les animaux domestiques (bovins, chevaux, chiens et chats).
Ces chenilles s’observent en procession de février à mai. Il convient en cas de découverte de ne pas les toucher, de ne pas manipuler les nids et d’éviter les zones à risques pendant les périodes critiques. Ces chenilles ont peu de prédateurs naturels si ce n’est les mésanges et, peut-être, les coucous et les huppes fasciées. Un moyen de lutte simple consiste donc à installer des nichoirs à mésange à proximité des zones menacées.
Le développement de la chenille processionnaire du pin suit un cycle annuel qui peut se résumer ainsi : vol, reproduction et ponte en période estivale ; éclosion au début de l’automne ; nidification en automne/hiver ; procession à la fin de hiver ; enfouissement au printemps.
La période optimale pour intervenir semble être celle de la nidification, c’est-à-dire en automne/hiver, avant que la colonie ne descende en procession pour aller s’enfouir dans le sol La lutte biologique – Appliquer sur les arbres infestés un traitement à base de bacillus thuringiensis ssp. kurstaki (bacille de Thuringe), bactérie ingérée par les chenilles et s’attaquant à leur système digestif
– Favoriser les prédateurs grâce à l’installation de nichoirs à mésanges La lutte mécanique – Couper les branches porteuses de pontes et de nids (cocons) à l’aide d’un échenilloir et les brûler. Il est nécessaire de se protéger la peau, les yeux et les voies respiratoires contre les poils urticants Le piégeage – Installer des écopièges composés d’une gouttière et d’un sac sur le tronc des arbres infestés de manière à capturer les chenilles lorsqu’elles descendent de l’arbre
– Installer des pièges à phéromones de synthèse destinées à attirer et capturer les papillons mâles
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Il n’existe aucun moyen de se débarrasser définitivement des chenilles puisque les arbres peuvent être réinfestés l’année suivante par des papillons pouvant provenir de zones infestées distantes de plusieurs kilomètres. La lutte est à réorganise chaque année.
Fiche d’inscription 2019 - Lutte préventive contre la chenille processionnaire du pin
Le renouvellement du réseau d’eaux usées Boulevard de la France Libre a débuté. Cette zone était définie comme prioritaire au regard de la vétusté des réseaux et du risque important d’intrusion d’eaux parasites.
Par arrêté du 4 novembre 2020, le département du Finistère a été placé en risque « élevé » pour l’introduction du virus de l’influenza aviaire (ou grippe aviaire). Cette maladie virale qui affecte les oiseaux est très contagieuse et occasionne des pertes importantes lorsqu’elle est introduite dans les élevages.
En raison d’une circulation importante de véhicules et de stationnements anarchiques dans le hameau de Losmarc’h, les règles de circulation et de stationnement sont modifiées.