Le concours d’architecture
Pour suivre le chantier d’agrandissement de l’hôpital, un comité de pilotage associant médecins

et personnels de l’établissement a été créé en 2009. Chacun a pu se positionner sur un nouveau fonctionnement : emprise de la structure, agencement et organisation, circulation, etc.
Les échanges au sein du « copil » ont abouti à un projet commun qui a guidé le bureau d’assistance à maîtrise d’ouvrage, Saunier&Associés, pour la proposition de plusieurs scénarios d’aménagement et la rédaction d’un cahier des charges (Programme technique détaillé) pour lancer le concours d’architectes.
Les coulisses du concours d’architecture

Le concours d’architectes a été lancé en décembre 2010. Il a été piloté par le cabinet Saunier&Associés qui a rédigé le Programme Technique Détaillé [1].
Un concours d’architecture comprend deux temps forts :
- Tout d’abord une sélection d’architectes admis à concourir :
61 ont candidaté parmi lesquels des européens.
- Vient ensuite la sélection d’esquisse [2] parmi les projets présentés par les architectes retenus.
61 candidats, 3 architectes sélectionnés
Le concours de l’hôpital a franchi un cap important en mars 2011 avec la sélection de trois architectes, deux bretons (cabinets Rocheteau&Saillard et William Gohier) et un parisien (cabinet Jean-Philippe Pargade). Leurs références en conception d’hôpitaux et réalisations de Haute Qualité Environnementale ont convaincu le jury.
Les esquisses des 3 architectes ont été remises à un huissier de justice chargé du secrétariat du concours et de la vérification de l’anonymat des projets. En effet, il s’agissait de choisir un projet, le meilleur bien entendu, et non un architecte. L’huissier est le seul à connaître l’identité des auteurs de chaque projet et ce, jusqu’au classement des esquisses par les membres du jury, dernier évènement avant la levée de l’anonymat.
Objectif 2016 pour l’architecte retenu

Le 4 octobre 2011, le choix du jury se portait unanimement sur le projet du cabinet William Gohier (Rennes).
Contre toute attente, William Gohier comme les deux autres candidats ont proposé de partir sur un centre hospitalier entièrement neuf lorsque le cahier des charges prévoyait une restructuration partielle. La complexité du projet, son implantation en plein centre de parcelle et les contraintes de maintien en service de l’établissement pendant la période de travaux ont amené les concepteurs à proposer une complète reconstruction.
Ce choix a été accepté puisqu’il respecte l’enveloppe financière prévisionnelle et offre un équipement de meilleure qualité technique et fonctionnelle.